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Infos pratiques de Eau du Bas Languedoc

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    De 09h00 à 12h00 et de 13h30 à 16h30
  • samedi, dimanche :
    Fermé

Description

Station de la SEMOP Eau du Bas Languedoc, votre distributeur d'eau de Vias à Saint Jean de Védas. https://eaudubaslanguedoc.toutsurmoneau.fr J'ai beaucoup de plaisir, au nom du Syndicat du Bas Languedoc (SBL), à vous présenter l'histoire du syndicat, ses infrastructures, son fonctionnement, ses élus, les enjeux de l'eau potable. Compétences du syndicat Le SBL a pour compétence dans le domaine de l'eau potable la production (pompage), l'adduction (transport) et la distribution (apport de l'eau au robinet), Il s'appuie depuis 60 ans sur une société fermière, SUEZ (SDEI) Quelques mots sur I ‘histoire du SBL En 1946, pour répondre à la pénurie d'eau, 9 communes rurales (Bouzigues, Cournonsec, Loupian, Marseillan, Mèze, Montbazin, Saussan, Vic-la-Gardiole, Villeveyrac) et une ville (Sète) créaient le syndicat du bas Languedoc. Une usine de pompage à Florensac constituait la première pierre de l'édifice. Le premier président, maire de Marseillan, Mr FILLIOL, ses successeurs, Messieurs MONTET, DUVOCHEL, DEBAILLE, ALAUZET ont étendu le syndicat comme une toile d'araignée. Il comprend à ce jour 27 communes avec les adhésions dans le temps de Saint Jean de Vedas, Lavérune, Saint Georges d'Orques, Poussan, Cournonterral, Murviel les Montpellier, Frontignan, Balaruc les Bains, Balaruc le Vieux, Agde, Pignan, Fabrègues, Gigean, Pinet, Mireval et Montagnac . Dernièrement la commune de Vias a adhéré au syndicat. D'autres communes en manque d'eau, frappent à la porte. Quelques chiffres - production annuelle de 22 millions de M3 d'eau, 100 000 m3/Jour Pointe l’été - 50 000 abonnés, plus de 500 000 habitants l'été - 840 000 kilomètres de conduites - 32 réservoirs pour assurer une réserve de 12 heures de consommation - 12 puits et une usine de pompage ultramoderne à Florensac - une usine de potabilisation de l’eau du Rhône à Fabrègues de 30 000 m3/jour - 10 forages dans le karstique : l'Olivet et le Boulidou à Pignan, 2 à Pinet, 2 à Montagnac, 4 à Vias pour diversifier les ressources - un barrage sur l'Hérault (seuil Bladier Ricard) Nos projets du mandat - Mise en place d’un nouveau contrat de concession avec la création d’une SEMOP. (2022) - Conduite de Bessille au bourg de Montagnac (7 Km) - Etude pour le doublement de la capacité de l’usine Debaille (de 30 000 à 60 000 M3/jour) - Construire un réservoir d’équilibre à Gigean - Mettre en service les forages des Pesquiers au nord de Florensac (problème DUP) - Recherche d’une nouvelle ressource - Substitution de la ressource ASTIENNE de Vias par les ressources du Syndicat - Continuer le renouvellement des canalisations structurantes et de distribution - Finalisation des schémas directeurs AEP sur l’ensemble du territoire du Syndicat Problématique de l'eau potable sur le secteur du SBL Notre syndicat doit maitriser le prix de l'eau malgré les contraintes qu'il supporte : - Une zone à couvrir très étendue de près de 50 kilomètres de long sur 20 kilomètres de large (de Vias à Saint Jean de Védas en incluant le pourtour de l'étang de Thau) - Une activité touristique importante qui nous oblige à multiplier la production par trois les mois d'été. Cela nous impose un surdimensionnement des conduites, des réservoirs, des équipements de pompage ou de potabilisation. - Un réseau vieillissant, certaines conduites d'adduction datent de la création du SBL (près de 60 ans). Il est nécessaire de renouveler ces canalisations et souvent de les renforcer. Par exemple nous avons investi 11 millions d'euros pour remplacer la conduite en 700 mm de diamètre par une conduite en 1000 mm entre Florensac et Agde (11 km). Il reste beaucoup à faire (Fabrègues-Gigean- Issanka, Florensac-Marseillan...). - Une modernisation du réseau à opérer pour améliorer son rendement. Notre rendement général est de l'ordre de 88 %, il faut poursuivre nos efforts avec de nouveaux outils : fin du déploiement de la télérelève, pose de débitmètres pour sectoriser le réseau, utilisation des SIG (systèmes d’informations géographiques), généralisation des schémas directeurs dans les communes rurales (en distribution). Nous avons pour objectif un Indice Linéaire de Perte de 6,5 (perte de m3 au kilomètre de réseau). - Un impératif, atteindre des rendements supérieurs à 75 % dans les centres anciens d'où la nécessité de maintenir un entretien élevé (Marché à Bon de commande de travaux de 3 millions d'euros par an). - Un souci de diversification des ressources pour répondre aux aléas climatiques et à une éventuelle pollution (nappe d'accompagnement de l'Hérault, forages karstiques, usines de potabilisation). Nous avons même envisagé le dessalement de l'eau de mer, eu égard de notre situation géographique. - Un devoir de solidarité intercommunale car certaines communes en manque d'eau souhaitent adhérer au SBL. Mais la substitution des ressources sont chères en terme de réseau (par exemple 9 millions d'euros pour la canalisation qui va relier Vias à notre conduite en 1000) Conclusion Aujourd'hui, qu'il nous soit permis de constater la pertinence, l'à propos des projets initiaux et la persévérance des équipes qui se sont succédées. J'ai une pensée particulière pour Georges Debaille (ancien président) qui aura consacré 55 ans au syndicat et favorisé son extension et sa modernisation.
Le SBL va poursuivre sa mission de gestion de l'eau en maintenant un niveau d'investissement élevé, garant de l'avenir. L'eau potable est devenu un enjeu majeur. Sans eau potable, il n'y a pas de développement touristique, économique. Il y a un frein pour le développement de l'habitat. Bâtissons avec rigueur dans l'intérêt des communes, ayons une gestion responsable de l'eau (amélioration du rendement de réseau, économies d'eau, partage de l'eau, préservation des ressources). Président du Syndicat du bas Languedoc

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