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LES« PIQÛRES SAUVAGES »DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE NUIT+ BALS

MISE EN PLACE DE MESURES DE VIGILANCE POUR LUTTER CONTRE LES « PIQÛRES SAUVAGES » DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE NUIT ET LES BALS


Comme dans plusieurs départements métropolitains, depuis plusieurs semaines, un phénomène de « piqûres sauvages » a été détecté dans les bars et boîtes de nuit de la Loire ainsi que dans les bals. De nombreuses personnes ont pu affirmer avoir eu des symptômes (bouffées de chaleur, des maux de tête, des malaises) et parfois constater la présence d’un point rouge sur le corps laissant supposer une piqûre par seringue à l’occasion d’une sortie dans l’un de ces lieux festifs.


À ce jour, les analyses sanguines des victimes ligériennes n’ont pas révélé formellement la présence de GHB. Des enquêtes sont en cours à la suite de plusieurs plaintes déposées pour suspicion de « piqûres sauvages ».


En vue de la période estivale, une stratégie de communication préventive a été mise en place en lien avec les établissements de nuit pour sensibiliser aux risques de ce phénomène qui s’intensifie partout en France. Cependant, j’appelle votre attention pour qu’une vigilance accrue soit adoptée lors des bals et soirées qui pourraient être organisés dans vos communes.


Il est nécessaire de rappeler aux organisateurs des soirées d'être vigilant :

  • face à des comportements évoquant l’ivresse ou l’état de sommeil ;

  • à propos de la circulation ou manipulation de fioles, seringues, poudre ;

  •  avec les personnes qui semblent suivre ou accompagner des personnes ivres.

La préfecture de la Loire rappelle les mesures à appliquer en cas de piqûre :

  • Alerter immédiatement votre entourage, et si possible, le personnel de l’établissement dans lequel vous vous trouvez ;

  • En tant que témoin : rester avec la victime ;

  • Se rendre aux urgences le plus rapidement possible et signaler la piqûre. Dans un tel cas, un protocole de prévention de l’Accident d’Exposition au Sang (AES) sera alors déclenché, pour prendre en charge et/ou écarter le risque de VIH et d’hépatite B ;

  • Effectuer un bilan toxicologique, nécessaire à l’établissement d’une analyse toxicologique dans le cadre de la procédure judiciaire ;

  • Donner toutes les informations nécessaires aux forces de l’ordre et porter plainte.

Pour rappel ces faits qualifiés de violences volontaires et d’administration de substance nuisible sont passibles de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.