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Le nouveau livre sur La Rosière est disponible 📖

"Bergers, Bâtisseurs, Skieurs" 📖
 le nouveau livre de Gisèle et Roger Gaide sur La Rosière est disponible. 


Dérouler avec cœur le fil de l’histoire de la station de La Rosière, évoquer les faits marquants relatifs à son union avec La Thuile d’Aoste, mettre en lumière les efforts d’une communauté alpine, transmettre les valeurs spécifiques aux montagnards, telles sont les intentions de ces 340 pages illustrées de 750 photos.

POUR TOUT SAVOIR SUR LES COULISSES DU LIVRE 🔎
INTERVIEW de GISELE GAIDE, co-auteur 🖋
(MLR = Montvalezan La Rosière ; GG = Gisèle Gaide)


MLR - Quand est née l’idée de ce nouvel ouvrage ?
GG - En fait, on avait envisagé d’écrire l’évolution de la station de La Rosière pour fêter ses 60 ans en décembre 2020. Nous avions imaginé au départ un livre concernant la période 1960-2020. Mais ceux qui s’intéressent à la vie du village demandent souvent : « La Rosière, c’était comment avant la station ? ». On a donc décidé de faire en début d’ouvrage un résumé historique notamment sur la vie militaire au Fort et l’agriculture d’autrefois pour que les lecteurs puissent comprendre la vie en alpage aux Eucherts et à La Rosière avant leur développement touristique.

MLR - Quelles sont vos motivations pour vous engager et mener Ă  terme un tel travail ?
GG - Retracer l’histoire humaine en bénéficiant encore des témoignages oraux concernant l’époque pionnière.  Faire un ouvrage transfrontalier : intégrer l’histoire de la station de La Thuile d’Aoste qui a été réunie à La Rosière avec la création de l’Espace San Bernardo. C’était pour nous une nouvelle curiosité … Favoriser la promotion de La Rosière : le livre est aussi une bonne vitrine de la destination, les lecteurs peuvent commenter les photos en fonction de leurs souvenirs ou inciter d’autres personnes à venir découvrir notre commune. Transmettre un condensé d’archives personnelles et valoriser des photos de notre commune aux 4 saisons.

MLR- Depuis combien de temps travaillez-vous sur cet ouvrage ?
GG - C’est une collecte de documents sur plusieurs années. Pour Roger, c’est un archivage de milliers de photos, numérisées à partir de photos papier ou de diapos. Concernant l’écriture, il a fallu deux années à temps complet. Le texte sous chaque photo est contraint par le nombre de caractères. Il y a environ 5000 dates ou chiffres qui sont mentionnés. Il faut tous les vérifier. Il y a le travail d’auteur mais aussi le travail d’éditeur. La mise en page prend également du temps, nous l’avons mené en parallèle, heureusement, ce qui a permis d’ajuster la taille du livre. Pour l’impression, nous avons délibérément choisi l’imprimerie Edelweiss à Bourg-St-Maurice qui avait déjà réalisé « 100 ans Là-haut » en 2000. Il a fallu faire de nombreux allers et retours avec les aléas de la Covid.

MLR - Comment décrirais-tu cet ouvrage en quelques mots ?
GG - C’est un bel album-photo, historique avec un condensé d’aventures humaines assez particulières car La Rosière a eu un développement différent des autres stations alentours. On met en avant la communauté de bénévoles assez soudée pour faire avancer les choses avec très peu de moyens ainsi que l’audace des bâtisseurs et des investisseurs.

MLR- Comment avez-vous collaboré pour mener à bien cet ouvrage ?
GG – En collégialité ; on a choisi à deux les thèmes importants et les photos correspondantes en les replaçant dans la chronologie du développement de la station. Pour Roger, faire de nouvelles photos manquantes et compléter avec d’autres photographes locaux. J’ai dû rédiger les textes en fonction des thèmes et me rapprocher des personnes compétentes pour me fournir les éléments. D’autres se sont impliquées dans la rédaction ou la relecture des textes. On s’est senti soutenu, c’était encourageant.

MLR - Des photos ont-elles été écartées à regret ?
GG - Oui, cela a été difficile de choisir. Il fallait trouver un équilibre entre les thèmes. Certaines photos anciennes, de moins bonne qualité ont été gardées car elles avaient un intérêt historique.

MLR - Quelle a été la partie la plus agréable, la plus évidente, la plus facile à traiter ?
GG – La partie la plus palpitante a été la période pionnière. A cette époque, c’était difficile, pas de vacances scolaires, très peu de monde. Au niveau humain, il y avait l’entraide, la solidarité et surtout le bon sens. Je pense que ceux qui s’installent maintenant sont loin de se rendre-compte de tout ça. La partie la plus surprenante a été l’histoire des 100 ans du ski club ; j’ai été étonnée de lister autant de jeunes champions dans des disciplines très variées. Cela a été justement le plus difficile à synthétiser. Les résultats m’ont été transmis par bribes et je crains toujours d’avoir oublié quelqu’un. J’ai sollicité les sportifs pour qu’ils mettent l’accent sur les résultats qui leurs tiennent à cœur, ceux pour lesquels ils ont eu le plus d’émotion. Cette partie a été pour moi la plus difficile à traiter mais elle doit inspirer…

MLR - Quelle est votre page préférée, photo préférée ?
GG - La photo préférée de Roger est celle de notre commune illuminée à la tombée du jour, prise avec le coucher de soleil sur les montagnes, page 317. Il a dû aller plusieurs fois sur le domaine skiable de Villaroger. Il a mis beaucoup de cœur à prendre cette photo. En ce qui me concerne, ce qui m’a fait plaisir dans la rédaction des textes, était de faire de temps en temps un peu de poésie. J’avais aussi besoin de respiration et d’émotions sur de belles photos. C’était aussi un moyen d’évasion par rapport aux contraintes techniques.

MLR - J’ai remarqué aussi que vous faisiez part de votre vision dans les textes ?
GG – C’est vrai que si la plupart des textes ont été traités le plus souvent possible avec objectivité, sur l’évolution sociale et les réflexions d’avenir, on est bien obligés de s’engager un peu. À notre âge, on peut prendre un peu de recul. Ce n’était pas toujours facile à synthétiser.

MLR - Quelques mots sur le titre ? Ce choix Ă©tait-il Ă©vident ?
GG – La Rosière « Bergers, Bâtisseurs, Skieurs » ; beaucoup me disent : « tu as écrit l’histoire de Roger ». Non, ce n’est pas l’histoire personnelle de Roger qui a pourtant travaillé à la Rosière à partir de 1965. C’est lui qui a proposé ce titre. Il faisait partie de ces Montvalezanais Bergers, Bâtisseurs, Skieurs, qui ont cru à l’avenir du village. C’est cette génération qui a enclenché la marche. Au fil des décennies, d’autres personnes sont restées dans l’univers bergers, bâtisseurs et skieurs ou seulement bâtisseurs et skieurs. Il en ressort une transmission, une continuité de savoir-faire qui est l’identité de Montvalezan.

MLR - Avez-vous d’ores et déjà un autre projet d’ouvrage en tête ?
GG - Peut-être ; je dis à chaque fois, un livre, c’est comme la naissance d’un enfant, quand tu accouches, tu dis ne pas vouloir remettre ça surtout avec une grossesse de 24 mois ! Cependant je n’exclus pas qu’on ne refera pas un livre. Nous avons l’expérience. Pour faire un livre il faut trois éléments : une idée de thème arrivée à maturation, les photos correspondantes, et surtout aimer son pays pour garder le courage, la patience et l’énergie pour aller jusqu’au bout.

MLR - Où peut-on l’acheter ? A quel tarif ?
GG – 38 € - Le livre est en vente à U Culture Bourg St Maurice, le Col du Petit St Bernard (bar Lancebranlette), aux Eucherts (ski Olympic) ou à La Rosière; l’Office de Tourisme, L’Epilobe, Carrefour Montagne et le Tyrol où nous dédicaçons tous les mardis de 16h à 18h30. Nous pouvons aussi expédier le livre. Les gens me contactent au Tyrol, 647 route du col du Petit Saint Bernard, La Rosière, 73700 Montvalezan ; tel 04 79 06 80 55 ou gisele.gaide@wanadoo.fr.

Les ouvrages de Gisèle et Roger Gaide
Vivre lĂ -haut, 1984,
Le guide de vos vacances, 1994,
100 ans lĂ -haut, 2000,
Bergers, Bâtisseurs, Skieurs, 2022.



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